
Le Problème à 50 Milliards
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Introduction
Cette note pourrait bien être la chose la plus importante que vous lirez aujourd’hui – et peut-être même cette semaine. Non pas parce qu’elle se retrouve ici, mais parce qu’elle touche à quelque chose d’universel, invisible et omniprésent.
Elle raconte une histoire que nous vivons tous, sans même nous en rendre compte.
Une histoire qui, dans les années à venir, marquera un avant et un après.
Quelque chose qui va bouleverser nos économies, nos gouvernements et la manière même dont nous percevons ce qui est important ou non.
Prenez quelques minutes et un bon expresso.
Suivez-moi.
On part en balade, et cette route, remplie de choses inattendues, risque de vous surprendre.

Air Jordan 1 Low Retro OG SP Travis Scott Olive
1 - La Chaussure
Avez-vous déjà eu l’impression ou l’occasion de vous faire avoir ?
Sur internet tout comme dans la vraie vie ?
Ça, ça n’a l’air de rien, une simple chaussure de la marque au swoosh, qu’on aime ou pas, mais qui, pour les connaisseurs, a une singularité qui la différencie de toutes les autres.
Ignorez-la et rien ne changera, ou prenez quelques minutes et vous ne pourrez jamais plus rien voir de la même manière.
Si vous êtes attentifs, vous aurez déjà remarqué que le logo sur le côté de la chaussure est à l’envers.
Non ce n’est pas une erreur, mais bien une volonté de l'artiste Travis Scott avec qui Nike a collaboré pour créer cette édition et c’est d’ailleurs ce qui fait la différence des autres gammes de chaussures.
Il y en a que très peu qui ont la chance de posséder ce modèle, de par sa production limitée, mais également son prix qui grimpe juste après le drop.
Cette paire de chaussures n’a vraiment l’air de rien et pourtant elle est au cœur de la plus grosse contrefaçon de tous les temps.
Elle a été produite officiellement à seulement 100 000 exemplaires, avec tous les drops depuis de nombreuses années et, en comparaison avec une paire de chaussures classique, ce n’est vraiment pas grand-chose.
À titre de comparaison, Nike vend et produit entre 2,1 et 2,2 millions de chaussures par jour.
Les experts du domaine estiment que pour 100k paires de ce modèle, il existe une fourchette entre 200k et 1M de contrefaçons produites. Soit entre 2 et 10 fois la production initiale.
C’est tout simplement colossal.
Et si je vous disais que cette paire de chaussures n’est pas qu’une simple paire de chaussures ?
Mais un problème que l'on essaie de régler depuis des millénaires, sans succès…
Si je vous disais qu'elle symbolise un problème qui redéfinit nos économies, nos valeurs, et jusqu’à nos gouvernements ?
Un problème qui prend source dans 3 autres dimensions majeures, qui cachent la solution à notre problème initial.
Un problème qui ne fait que s'accentuer plus le temps avance et, qui pourrait, si l'on ne fait rien, signifier le départ de l’humanité vers un chemin que je pense, personne ici, n’a vraiment envie d’emprunter.
Mais alors, comment une chaussure aussi simple pourrait causer notre fin à tous ?
En vérité, le problème ne se situe pas sur cette chaussure en elle-même ou dans les usines où elle est fabriquée, ou même dans la collaboration avec l’artiste.
Mais dans ce qu’elle représente. Dans son tout.
Pour comprendre l’histoire qu’elle veut nous raconter, creusons encore plus profond.
2 - Un problème aussi vieux que l’humanité
Que ce soit en ligne ou dans la vraie vie, nous avons tous déjà ressenti ce sentiment.
Une sensation étrange, presque viscérale : la peur de se faire tromper.
Remplacez ces chaussures par :
Un diplôme universitaire,
Un acte de propriété,
Une œuvre d'art,
Un sac de luxe,
Un savoir-faire,
Une histoire,
Ou même un brevet d’invention
Tout ce qui a de la valeur peut être falsifié.
Nous l’avons tous éprouvé, ce doute, face aux lieux, aux objets ou aux personnes avec qui nous interagissons.
Et c’est la confiance que nous accordons aux choses, aux gens et à nos biais cognitifs, qui nous permet de dissiper ce malaise.
Elle est le pilier invisible de notre société, et pourtant l’un des plus puissants.
C’est elle qui nous fait cliquer sur “acheter” sans crainte, signer un contrat, serrer la main d’un inconnu, ou croire que l’argent que nous déposons à la banque y sera encore demain.
Mais que se passe-t-il lorsque ce pilier commence à s’effriter ?
Car dans notre monde qui change, de plus en plus et de plus en plus vite, même ceux envers qui nous avons confiance, un doute persiste toujours.
Pas parce qu’ils sont mal intentionnés, mais parce que la confiance, aussi sincère soit-elle, reste tout simplement vulnérable.
Les humains sont faillibles, par nature.
Pourquoi est-il si difficile de faire confiance ?
Et plus encore, ce problème a-t-il vraiment une solution ?
Parce que le problème de notre chaussure peut sembler anodin.
Mais à plus grande échelle – en affaires, en politique, dans nos échanges numériques – ce problème de confiance devient un véritable frein à notre évolution.
Chaque jour, nous sommes confrontés à des informations contradictoires, des arnaques en ligne, des deepfakes et des escroqueries financières sophistiquées.
À une époque où l’information est partout, il devient paradoxalement de plus en plus difficile de croire ce que l’on voit ou entend.
Cette crise de confiance ne touche pas seulement les individus, mais aussi les entreprises, les gouvernements et les systèmes mondiaux.
Et c'est exactement à cette question, où cette chaussure veut nous emmener.
“Comment puis-je faire confiance ?”
Depuis les sceaux des rois jusqu’aux signatures notariales, chaque époque a tenté de répondre à cette question simple.
Et le problème s’intensifie lorsque l’on se rend compte que les récits historiques regorgent d’exemples où la trahison et la falsification ont façonné le cours des événements.
La méfiance est l’un des moteurs principaux des grandes inventions : les contrats écrits, les devises garanties par l’or, les audits financiers…
Tous ont été créés pour pallier un manque de confiance inhérent.
Et pourtant chaque jour, on voit le nombre de mensonges augmenter et la confiance que l’on accorde diminuer.
3 - Une solution impossible
Malgré des millénaires d’évolution, aucune solution définitive n’a été trouvée à ce problème de confiance.
Peu importe le système mis en place, il finit toujours par dépendre d’une chaîne humaine, d’intermédiaires, où une seule faiblesse suffit à rompre l’intégrité du tout.
Les technologies numériques ont tenté d’automatiser la confiance, mais même elles sont vulnérables : bases de données centralisées hackées, faux documents numérisés, identités usurpées.
Le truc, c’est que, ce problème de confiance, ce n’est pas seulement un problème qui nous empêche d’acheter une chaussure mais qui, en réalité, nous coûte à tous beaucoup, beaucoup plus.
Et personne n’est là pour en parler.
Faisons un petit voyage dans l’espace, afin de voir la Terre d’un peu plus haut.
La contrefaçon coûte à l’économie mondiale environ 500 milliards de dollars par an.
Le coût de la désinformation et des deepfakes est estimé à plusieurs dizaines de milliards par an. Les entreprises de médias, les réseaux sociaux et les gouvernements recherchent activement des solutions pour lutter contre cela.
La fraude financière mondiale représente environ 6 400 milliards de dollars selon LexisNexis.
Et la cybersécurité est un marché qui dépasse les 200 milliards de dollars et qui connaît une croissance démentielle avec l’arrivée de l’IA et des processeurs toujours plus performants.
Il semble que la confiance totale dans une chaîne de personnes reste une utopie tant qu’elle n’a pas de règle.
Et si quelqu’un un jour, venait à briser cette malédiction, on ne parlerait pas seulement d’une solution à quelques millions, mais à des dizaines voire des centaines de milliards de dollars.
Bienvenue aux portes du cœur, de notre problème à 50 milliards.
Le problème de confiance.
Faisons un premier pas, prenons notre souffle et entrons.
4 - Les portes de l’enfer
Peut-être qu’à ce moment de l’histoire, certains d’entre vous auront compris, ou voient au moins, quelle histoire que cette chaussure veut nous raconter et où elle nous emmène. Voyons si vous êtes sur le bon chemin.
On continue notre trajet, cette fois-ci temporel, en ouvrant les portes du problème.
Et en courant autour de la Terre, notre chaussure à travers les époques, remarque que ce problème de confiance prend racine, dans 3 dimensions distinctes et complémentaires, qui depuis des millénaires, ralentissent notre évolution.
La première dimension : La perte de savoir.
Attachez vos lacets, nous nous rendons en l’an 48 avant JC, au Moyen-Orient, où l’un des plus vieux évènements dont nous avons connaissance aujourd’hui, nous a privé d’une version majeure de l’évolution de notre espèce.
Depuis l’aube des civilisations, le savoir a toujours été vulnérable.
Imaginez un monde où tout ce que l’on sait – ou croit savoir – peut disparaître du jour au lendemain.
Histoires. Technologies. Faits historiques. Savoirs.
Ce n’est pas une idée abstraite.
C’est déjà arrivé.
L’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, symbole de la plus grande collection de connaissances de son époque, incarne cette fragilité.
Des milliers d’œuvres, de découvertes scientifiques, et de témoignages historiques ont disparu à jamais, privant les générations futures, et donc par conséquence, nous, d’un héritage inestimable mais aussi de technologies et de savoir-faire encore impossibles à concevoir aujourd'hui.
C'est comme si nous avions conscience que nous ne savions pas certaines choses, mais que comme par définition, nous ne les connaissons pas, nous empruntons des voies de manière un peu aléatoire, pour trouver cette chose que l'on ne sait pas.
Donc, même si nous tombons dessus, comment saurions-nous que c'est ce que nous cherchions ?
Bref, ça pose encore plein de problèmes, que aujourd’hui nous aurions même du mal à identifier.
Et ça arrivera encore.
C’est une certitude.
Cette perte ne résulte pas uniquement des flammes ou du passage du temps.
À travers l’histoire, le savoir a été perdu, détourné ou manipulé, laissant des lacunes béantes dans notre compréhension du monde.
Chaque fragment oublié est une opportunité manquée pour l’humanité de bâtir sur les fondations de ses prédécesseurs.
La fragilité du savoir persiste encore et toujours.
Les faits se transforment, les histoires se déforment.
Ce qui est vrai pour certains ne l’est plus pour d’autres.
Quand la confiance en l’information s’effrite, tout se fragmente.
Et ce qui se perd, nous prive tous, encore plus de savoir ce qui est vraiment, et ce qui est véritable.
Et ça tombe bien car cette notion de véracité nous emmène, à la deuxième dimension de notre problème de confiance.
La deuxième dimension : Une tentative d’authenticité
Depuis toujours, l’homme a cherché à distinguer le vrai du faux. Dès l’Antiquité, des sceaux, des signatures ou des procédés artisanaux étaient utilisés pour garantir l’origine et la qualité des biens.
Mais l’authenticité ne se limite pas aux objets tangibles.
Il s’agit aussi des idées, des récits et des savoir-faire qui définissent notre culture et notre histoire.
Comment s’assurer qu’une œuvre d’art est bien d’un grand maître, qu’un récit historique reflète la vérité, ou qu’un savoir transmis à travers les générations n’a pas été altéré ?
Ce combat pour préserver et valoriser ce qui a réellement de la valeur – qu’il s’agisse de biens matériels, d’héritages immatériels ou d’informations – traverse les âges et reste plus crucial que jamais.
Ce qui nous lie aux routes empruntées par cette valeur, et c’est exactement la dernière et troisième dimension de notre problème de confiance.
La troisième et dernière dimension : Les routes de confiance
Depuis les premiers échanges entre tribus jusqu’aux routes commerciales mondiales, un problème persiste : la transparence.
À chaque étape, la traçabilité des échanges a été un défi.
Comment savoir d’où provient une épice transportée sur des milliers de kilomètres, ou si un artisan a réellement respecté des méthodes ancestrales ?
Ce n’est pas seulement une question de commerce, mais de confiance dans les relations humaines et dans la transmission de valeurs communes.
Aujourd’hui encore, ce besoin de traçabilité englobe bien plus que les biens : il touche nos engagements, nos promesses et même nos idées.
Et au fond, ce n’est pas qu’une question de commerce ou d’histoire.
C’est une question de lien entre les humains.
De savoir qu’un échange, une transaction, un serrement de main, une pièce déposée à la banque, repose sur quelque chose de fiable.
Mais alors à ces trois problèmes de confiance énoncés, quelles solutions s'offrent à nous pour les résoudre ?
5 - La dimension cachée
Au-delà de ces trois grands défis, il existe une autre dimension fondamentale, qui, après avoir fait des recherches, n’est quasiment mentionnée nulle part, comme si elle n’existait pas, alors qu’elle est profondément liée aux trois points évoqués précédemment.
Seuls quelques ingénieurs, scientifiques ou entreprises spécialisées abordent ce sujet, souvent avec un discours technique qui masque la simplicité du problème.
Je vais donc essayer d’être clair.
Derrière chaque bien disparu, chaque information falsifiée ou chaque échange douteux, surgit toujours la même question : à qui cela appartient-il vraiment ?
Puis-je faire confiance à cette personne ?
Que ce soit un document, un objet ou une donnée, tout repose sur la capacité à prouver qu’on possède quelque chose et que cette possession a de la valeur.
La possession et la valeur sont les deux éléments au cœur même du problème de confiance.
Le véritable défi réside dans l’incapacité à prouver, sans aucun doute, la propriété et la valeur de ce que l’on possède.
Sans cette preuve, savoir, authenticité et traçabilité deviennent impossibles à garantir.
Et si cette problématique semble encore lointaine, c’est parce qu’elle est souvent masquée par des exemples absurdes.
6 - Des pièges et encore des pièges
En continuant d’avancer sur notre chemin avec notre chaussure,
On tombe sur un singe.
Pardon, pas un, mais des centaines de singes.
Rappelez-vous ces images de singes aux allures grotesques, les fameux Bored Apes, vendues à des prix stratosphériques ?
De prime abord, l’idée semble ridicule. Comment des JPEGs pourraient-ils valoir des millions ? Et pourtant, derrière cette façade de folie se cache l’une des innovations les plus importantes de l’Histoire en matière de confiance et de propriété, au même titre que l’intelligence artificielle révolutionne nos processus et chemin de pensée.
Les NFTs (Non-Fungible Tokens) ne sont pas simplement des images numériques : ils sont des preuves de propriété infalsifiables et traçables. Peu importe combien de fois l’image est copiée, seule une personne détient l’acte de propriété original.
Un certificat infalsifiable de propriété, qui certifie de la valeur de l’objet. (quelque chose a de la valeur quand les hommes ont décidé qu’il allait en avoir, ce n’est pas quelque chose de tangible et ça ne l’a jamais été, sinon pour quelle raison la variation économique telle que l’inflation existerait sinon ?)
L’or a de la valeur non pas parce qu’il est indispensable, mais parce que nous avons décidé qu’il en avait.
La monnaie papier n’est qu’un morceau de papier jusqu’à ce qu’un gouvernement garantisse sa valeur.
Les œuvres d’art sont précieuses car elles sont rares et que l’histoire leur confère de la valeur.
Cela ne signifie pas que tous les NFTs sont utiles ou pertinents, mais le mécanisme qu’ils incarnent offre une solution inédite à des problèmes ancestraux : prouver, sans aucun doute, qui possède quoi et à quelle valeur.
7 - Le dernier piège : le puits
Derrière les NFTs, se trouve cette technologie singulière : la blockchain.
La blockchain absorbe le chaos et le transforme en confiance.
Peu de vulgarisation est faite sur le sujet, laissant l’impression d’un club fermé réservé aux initiés.
On va faire simple :
La blockchain est un registre numérique, immuable et décentralisé, qui enregistre chaque transaction ou mouvement de manière transparente et sécurisée.
Imaginez un grand livre ouvert à tous, où chaque page est reliée aux précédentes, formant une chaîne continue. Une fois qu’une information est inscrite, elle ne peut ni être effacée ni modifiée. Chaque page contient un code crypté qui contient la page précédente, puis la page précédente… une modification minime entraînerait une réécriture totale de tout le livre entier. Ce qui demande une puissance de calcul et technique impossible à fournir.
La blockchain et les systèmes de traçabilité décentralisés sont probablement les premières pierres d’un monde où la confiance peut exister sans intermédiaire.
Il existe beaucoup de versions et de déclinaisons de cette technologie. Et seules quelques-unes, commencent enfin à prendre forme en réglant une partie de notre problème.
Mais c’est loin d’être suffisant.
Il n’existe aucune solution simple, accessible à tous et sécurisée qui exploite la puissance phénoménale de cette technologie.
Il n’existe aucun système pour protéger, certifier et valoriser :
- Notre savoir.
- Nos biens.
- Les routes qui lient chacun.
Nous avons l’un des plus gros problèmes que l’humanité n’ait jamais connu.
Nous avons un outil technologique immuable et incorruptible.
Un problème qui vaut des milliards, et qui nous coûte chaque jour, à tous encore plus à l’échelle du temps.
L’absence de confiance dans les systèmes humains, et le besoin constant de prouver, vérifier, sécuriser et encadrer chaque interaction, coûte potentiellement entre 1,3 et 2 millions de dollars à chaque individu au cours de sa vie (Européen et Américains).
Nous gagnons dans notre vie au total, entre 1,6 et 2,5 millions de dollars pour une carrière classique, pendant 40 ans.
Autrement dit :
Nous passons 80% de notre temps à compenser l’absence de confiance dans nos sociétés.
C’est affolant.
Le déficit de confiance agit comme une taxe invisible sur chaque aspect de notre vie.
Argent. Opportunités. Relations. Projets. Ambitions.
Le futur de notre civilisation repose sur notre capacité à résoudre ce déficit de confiance.
Progrès. Inégalités. Érosion du savoir. Gouvernements. Commerce International. Lutte Climatique. Histoire.
Tous ces sujets qui dépendent de la confiance que l’on est capable de s’accorder.
Mais rien.
Nous sommes en bas du puits, coincés avec notre chaussure qui glisse le long des parois, en voyant la sortie au-dessus de nos têtes.
L’eau monte. Nous sommes en train de nous noyer.
Nous avons le savoir pour remonter.
Mais nous n’avons pas été assez intelligents, collaboratifs, et obsessionnels quant à l’idée de nous créer des outils pour nous agripper.
Pour nous permettre de savoir exactement sur quelle pierre poser le pied et éviter les pièges posés par la mousse.
Mais nous glissons. Sans cesse.
Et chaque effort, nous épuise. De plus en plus.
On perd connaissance.
Et au fond du puits, on arrive en terrain inconnu.
Là, où personne ne souhaite se trouver.
Et pourtant nous y sommes.
Enfin, nous nous y dirigeons.
Vite.
À moins de changer de cap.
La prochaine révolution concerne la confiance.
Ceux qui sauront la construire et la maintenir changeront le monde.
8 - Le dernier acte : le temple
Il existe un lieu invisible.
Un temple que personne n’a jamais vu.
Non parce qu’il est caché, mais parce qu’il n’a jamais été construit.
Du moins, pas encore.
Ce temple n’est pas fait de pierres ou de colonnes.
Il ne s’élève pas au-dessus des nuages, ni ne repose au fond des mers.
Il est construit dans un espace plus vaste encore.
Si l’on met nos chaussures, et que l’on rentre dans ce temple,
Nous y trouvons une bibliothèque immense et sans fin.
Un espace sans murs, sans cloisons, où la confiance est la voûte.
En y faisant le tour, on remarque un fil d’or, reliant chaque livre, chaque objet et chaque idée se trouvant dans cet espace.
Un fil entre le passé, le présent et le futur.
Transportant tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons créé.
À travers nos objets, nos idées, nos histoires.
Ce fil d’or émane directement de notre voûte.
Ce fil d’or est la confiance à l’état pur.
Mais aussi brillant soit-il, ni lui, ni la bibliothèque, ni ce temple existe encore.
Depuis toujours, l’humanité a rêvé de bâtir un tel temple de confiance.
Un lieu où la confiance ne serait pas une quête, mais une certitude.
Et la confiance naît de notre capacité à prouver.
Ce qui est vrai, unique, et authentique.
Mais comment prouver sans trace, sans lien, sans ancrage ?
C’est ici qu’intervient la notion de propriété.
L’acte de propriété transforme une vérité abstraite en une certitude tangible.
C’est lui qui établit un lien indestructible entre une valeur et une entité.
Un objet à son propriétaire, un savoir à son créateur, une idée à sa source.
Il garantit que ce qui est à nous ne peut être ni imité, ni falsifié, ni effacé.
La propriété, dans ce cadre, est ce qui relie les trois dimensions de la confiance :
• Le savoir : Qui l’a créé, à qui il appartient, et dans quel contexte ?
• L’authenticité : Comment prouver qu’un objet ou une idée est vrai et unique ?
• La provenance : D’où vient ce que je possède, et comment tracer son parcours ?
La propriété certaine crée ce fil d’or.
Il tisse la confiance, il la rend réelle.
Mais chaque tentative pour bâtir ce fil s’est effondrée.
Les sceaux des rois, les archives perdues, les systèmes centralisés…
Emportés par les flammes du temps ou les failles de nos systèmes.
Rien n’a tenu.
Parce que chaque solution s’appuyait sur une seule chose : l’homme.
Nos émotions nous trahissent, nos systèmes centralisés vacillent sous le poids des trahisons et des erreurs.
Mais aujourd’hui, pour la première fois, quelque chose d’autre est possible.
Une nouvelle ère.
Pas seulement technologique, politique ou économique.
Une ère qui réinvente la manière dont nous construisons la confiance.
Une ère philosophique, où la confiance devient la voûte de notre société.
L’ère de la propriété intelligente.
9 - Fin : La Mission
Ce temple. Cette bibliothèque. Ce fil d’or.
Ne sont pas qu’une simple imagination.
Mais une véritable vision.
L’architecture d’une solution au plus grand problème de notre temps.
Le problème de la confiance.
Avec mon équipe, nous avons trouvé une réponse.
Un moyen de bâtir ce temple.
Nous avons uni nos expériences et nos connaissances,
Du marché économique.
Du marché du design.
Des croyances humaines fondamentales et de psychologie.
Et bien-sûr du marché technologique :
Avec cette fondation technologique inviolable comme base de travail.
La blockchain.
Une architecture solide, immuable.
Une solution transparente, tout-en-un.
Un outil simple, accessible, dans votre poche.
Et c’est loin d’être rêve lointain.
C’est une réalité que nous avons commencé à construire.
Un fil d’or tissé entre savoir, authenticité et provenance.
Les trois dimensions de notre problème de confiance.
Un fil qui relie, pour la première fois, le passé, le présent et l’avenir dans une trame inviolable.
C’est ainsi que nous avons créé Ora One.
Ora One n’est pas seulement un outil.
C’est une fondation. Un socle. Une plateforme.
La première pierre de l’ère de la propriété intelligente.
Une ère où tout ce qui compte : vos idées, vos objets, vos histoires – est protégé, certifié, et valorisé.
Pour que plus rien ne se perde.
Pour que plus rien ne s’altère.
Pour que chaque lien, chaque trace, chaque preuve devienne une vérité indiscutable.
Grâce à la propriété intelligente : immuable, intemporelle et valorisée.
Ora One ouvre une ère où la confiance devient un actif universel.
Quelque chose que l’on possède. Une certitude.
Aujourd’hui, cette vision est également bien plus qu’un simple concept.
Nous avons testé et conçu chaque brique de cet outil, de ce temple.
Et nous sommes à la phase d’assemblage de l’outil d’Ora One.
Pour que vous et tous les gens qui vous entourent,
Puissiez enfin entrer dans cette nouvelle ère de propriété.
Pour que vous puissiez enfin posséder véritablement.
Sans biais, sans intermédiaire, et sans taxes de confiance.
Pour être enfin libre d’accorder et de recevoir cette confiance.
L’ère de la propriété intelligente est là.
Et Ora One en est la clé.
Un espace universel, destiné à ceux qui osent croire en un monde où la confiance n’est plus un luxe, mais une évidence.
Si vous souhaitez nous rejoindre ou investir en avant-première dans cette ère de la propriété intelligente, nous avons mis en place un espace dédié.
Écrivez-nous. Nous avons hâte de vous lire.